Révisionnisme, négationnisme, roman national, colonialisme, récupération, etc. Les spectres sont encore nombreux qui hantent l’Europe et son histoire.
Dans tout cela, où est la vérité ? Comment la reconnaître ? Et surtout à qui appartient-il d’en décider ? Y a-t-il seulement d’ailleurs quelque chose qu’on pourrait identifier comme étant « la vérité du passé » ?
Pour savoir à quoi s’en tenir sur l’histoire, il paraît préférable de s’adresser d’abord à ceux qui la font, c’est-à-dire les historiens. D’après ce qu’ils en disent eux-mêmes, on peut assez vite mesurer à quel point la tâche est difficile et périlleuse, surtout si l’on considère, avec Henri-Irénée Marrou, que « la connaissance historique est directement fonction de la richesse intérieure, de l’ouverture d’esprit, de la qualité d’âme de l’historien qui l’a élaborée ».
Cette causerie est proposée par Pierre Morin, professeur agrégé de philosophie en classe préparatoire au lycée Dupuy-de-Lôme.
Entrée libre