Etre parent est aujourd’hui un choix, et la volonté de bien faire qui l’accompagne engendre de nombreuses interrogations. Pourtant, tous les parents ont en eux les ressources nécessaires
pour réussir l’éducation de leurs enfants.
On ne “fait” pas un bébé aujourd’hui comme au début du XXe siècle. Il est “programmé” et sera peut-être le seul d’un couple, dont il viendra couronner l’amour. On le veut alors meilleur que soi-même… Ce que peuvent traduire la multiplicité des activités extrascolaires et un emploi du temps bien rempli. Il arrive même parfois qu’on veuille tellement le protéger qu’il se transforme en enfant-roi, auquel on n’ose plus dire “Non”.
Du nourrisson à l’ado, les peurs diffèrent : à l’arrivée du bébé, on craint de ne pas être à la hauteur. Vais-je savoir m’en occuper ? Vais-je comprendre les signaux de ce tout-petit ? Puis vient l’âge où l’on doit poser les bases, les structures : quelles limites instaurer avec la télé ou l’ordinateur ? Est-ce que je l’accompagne suffisamment bien dans ses premières étapes scolaires ? Jusqu’à l’adolescence, où l’on redoute d’être trop sévère et qu’il ne nous aime plus, peur de ne plus le comprendre et qu’il nous échappe.
Jean Epstein, psychosociologue, expert-référent de la petite enfance, est auteur de nombreux ouvrages, dont « Nous sommes des parents formidables ». Il considère que trop de conseils tuent le conseil et recommande surtout de savoir s’entourer et de ne pas s’isoler. Il répondra aux questions du public.
RDV vendredi 25 octobre à 20h aux Arcs.
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